encore un peu...
la séquence romantique, avec l'actrice irrésistible.
explication.
SRK est amoureux de cette nana, actrice bollywood. la scène se passe donc la nuit dans un studio ciné...
top romantique.
la nana est en fait mariée en secret à un méchant qui va finir par la faire griller dans un palace de rêve. SRK essaye de la sauver mais meurt aussi..
entracte. suspense insoutenable.
30ans plus tard, SRK s'est en fait réincarné, et il va venger la jolie niaise..
c'est beau non?
jeudi 27 décembre 2007
Om shanti Om
dans un registre plus joyeux, il me semble de mon devoir de continuer à vous faire partager la culture indienne..
encore du bollywood donc! cette fois avec "SRK", sharukh Khan.. le top de la crème de bollywood. j'avais du mal à comprendre, jusqu'à ce que je vois.. son torse! (je vous laisse découvrir dans a vidéo)
Certains pourront s'interroger ou même s'inquiéter de la transformation de mes goûts cinématographiques, mais comme vous voyez je m'intègre!
détail sympa dans ce film, SRK porte un pendentif ou se mèlent un Om (signe hindou), un signe musulman et un signe chrétien..
mini touche d'espoir.
encore du bollywood donc! cette fois avec "SRK", sharukh Khan.. le top de la crème de bollywood. j'avais du mal à comprendre, jusqu'à ce que je vois.. son torse! (je vous laisse découvrir dans a vidéo)
Certains pourront s'interroger ou même s'inquiéter de la transformation de mes goûts cinématographiques, mais comme vous voyez je m'intègre!
détail sympa dans ce film, SRK porte un pendentif ou se mèlent un Om (signe hindou), un signe musulman et un signe chrétien..
mini touche d'espoir.
Notre cher président prévoit de venir en voyage dans mon cher pays d’accueil le 26 janvier…
C’est la deuxième fois en un mois que ce petit monsieur fait la une du Times of India. La première c’était pour dire que le pape lui avait interdit de venir au Vatican avec Carla Bruni.
J’ai cru à un canular, ou à une bêtise de la presse indienne. En tout cas je me suis dit que j’avais du rater des épisodes. J’étais au courant que notre homme de France s’était séparé de sa dame de France. Je connaissais aussi son côté people.. mais là quand meme, j’avoue avoir été un peu surprise de le retrouver dans les bras de la miss pseudo chanteuse/ top model sur le retour…
Sarkozy en inde donc… Le petit malin s’est mis en tête d’aller vendre du nucléaire aux indiens.
L’inde avait en effet conclu un “nuclear deal” avec les USA pour l’achat de réacteur nucléaire, que le Parlement indien a refusé de voter, provoquant un débat houleux en Inde.
Vendre du nucléaire aux Indiens donc.. brillante idée..
1 - vu la façon dont ils entretiennent les routes et l’importance qu’ils accordent aux normes de sécurité, je leur souhaite bien du plaisir.
2 – L’inde est en effet confrontée à de terribles pénuries énergétiques.. A Pune la règle c’est un jour par semaine sans électricité, auquel viennent s’ajouter des coupures fréquentes. Et dans les villages reculés du Maharastra c’est une heure par jour d’électricité..
Mais est ce bien nécessaire de courir après l’électricité sans pointer la consommation énergétiques inquiétantes des indiens qui en ont les moyens? Frigos américains, clims à donf (le luxe ici c’est d’avoir froid), industrialisation délirante…
3 – N’est-ce pas hypocrite, contre-productif, suicidaire de vendre du nucléaire à tout prix dans un pays ou l’espace, l’ensoleillement, le vent, et les nombreux fleuves et côtes maritimes permettraient une complète production énergétique “écolo”?
et puis il y a bien sur ce léger détail, diplomatiquement ennuyeux, puisque l’Inde refuse de ratifié le traité de non prolifération nucléaire.
J’ai aussi suivi de loin, mais avec colère et consternation, la politique menée contre les sans papiers.. la manipulation de la peur de l’autre, le durcissement des politiques, les “éloignements” et la politique des chiffres. ..
J’ai expérimenté ici à une petite échelle, le fait d’être étrangère. Le mépris administratif, les papiers impossibles à fournir, les heures d’attente dans des bureaux obscurs pour obtenir un tampon qui m’autorise à rester ici, l’incompréhension devant les infos fournies en hindi, le refus de gens de me parler en anglais, les remarques désobligeantes (comme ce charmant policier qui souligne que le commissariat de police dans lequel j’ai passé des journées pour me faire enregistrer en Inde n’est pas un hôtel..).
J’ai même été sans papier, expulsable du territoire, passible de 5ans de prison, parce qu’en retard pour faire renouveler mon “residential permit”.. Je me suis vu refuser de séjourner dans un hôtel parce que je ne transportais pas avec moi ce précieux “residential permit”… (Alors que j’ai un passeport et un visa en règle..)
Je me suis agacée, énervée, résignée. J’ai râlé, filé des backshish et finalement accepté.
Et je n’oserai pas me plaindre, parce que je suis blanche, française, élève à science po, donc née du bon côté du bon côté…
J’ai réfléchi un peu aussi sur la notion d’intégration. Dans les discours de notre cher président, cela semble tellement simple de s’intégrer.. C’est vrai quoi, ils ont qu’à s’intégrer..
Moi j’essaye de m’intégrer ici. Mais j’ai bien du mal. Même habillée en indienne, m’appliquant à manger de la main droite, je reste un étrangère..
Même vivant ici depuis 6mois, les regards restent les mêmes, mon épicier refusera toujours de me sourire, et le marchand du coin continuera à me demander des prix exorbitants..
Et puis est ce que j’ai tellement envie de m’intégrer? Est ce que c’est si facile de renoncer à ses valeurs, à son mode de vie? imaginons…
Je rencontre un indien un peu plus doux, un peu plus ouvert.. histoire d’amour et tout le baratin. Mariage?
Et ce que j’aurai envie alors de devenir une femme modèle indienne, d’aller vivre chez mes beaux parents, de faire à manger pour tout le monde, et d’élever mes enfants dans le respect des règles de leurs castes (tu vois mon petit, lui c’est un pauvre, tu peux le mépriser, lui c’est un serveur, tu peux le faire courir, lui c’est un Brahman, il faut le respecter..). j’imagine aussi la tête de mes parents au moment ou il faudra qu’ils filent une télé et un frigo à ma belle famille pour payer ma dote..
Il n’empêche que ce sont les valeurs indiennes. Elles me semblent absurdes et insupportables, mais je serai censée les accepter pour m’intégrer.
Bref j’ai un peu des doutes.. l’intégration c’est d’abord intégrer l’autre, l’accepter, l’accueillir et pas exiger de lui qu’il s’intègre.
On peut trouver quelques excuses au indiens. Hors de l’expérience de la colonisation, la présence des étrangers et faible ici. Le blanc reste un sujet d’interrogations (et de représentations de toutes sortes, selon un indien il paraîtrait même que pour une blanche faire l’amour c’est aussi simple que boire un verre d’eau..)… Mais chez nous, la couleur de peau n’est plus le signe de l’étranger. On était tellement fiers de notre équipe de France… et on est censé avoir une tradition de terre d’accueil non? Pas vraiment d’excuses donc…
Pas très joyeux.. J’aurai pu me contenter de vous souhaiter joyeux noël.
Mais ici tout le monde s’en fiche de Noêl. J’ai vu 3pères noel miteux et suis allée boire un verre le 25, parce que mes potes indiens, pour qui je ne peux être que chrétienne (difficile d’expliquer aux indiens le rapport des français à la religion), tenaient absolument à ce que je fête noel..
Mais joyeux noel quand meme.
Éspérant que doudou supreme premier ne m’en voudra pas d’introduire des débats politiques sur ce blog.. (mais je connais un peu doudou,..)
C’est la deuxième fois en un mois que ce petit monsieur fait la une du Times of India. La première c’était pour dire que le pape lui avait interdit de venir au Vatican avec Carla Bruni.
J’ai cru à un canular, ou à une bêtise de la presse indienne. En tout cas je me suis dit que j’avais du rater des épisodes. J’étais au courant que notre homme de France s’était séparé de sa dame de France. Je connaissais aussi son côté people.. mais là quand meme, j’avoue avoir été un peu surprise de le retrouver dans les bras de la miss pseudo chanteuse/ top model sur le retour…
Sarkozy en inde donc… Le petit malin s’est mis en tête d’aller vendre du nucléaire aux indiens.
L’inde avait en effet conclu un “nuclear deal” avec les USA pour l’achat de réacteur nucléaire, que le Parlement indien a refusé de voter, provoquant un débat houleux en Inde.
Vendre du nucléaire aux Indiens donc.. brillante idée..
1 - vu la façon dont ils entretiennent les routes et l’importance qu’ils accordent aux normes de sécurité, je leur souhaite bien du plaisir.
2 – L’inde est en effet confrontée à de terribles pénuries énergétiques.. A Pune la règle c’est un jour par semaine sans électricité, auquel viennent s’ajouter des coupures fréquentes. Et dans les villages reculés du Maharastra c’est une heure par jour d’électricité..
Mais est ce bien nécessaire de courir après l’électricité sans pointer la consommation énergétiques inquiétantes des indiens qui en ont les moyens? Frigos américains, clims à donf (le luxe ici c’est d’avoir froid), industrialisation délirante…
3 – N’est-ce pas hypocrite, contre-productif, suicidaire de vendre du nucléaire à tout prix dans un pays ou l’espace, l’ensoleillement, le vent, et les nombreux fleuves et côtes maritimes permettraient une complète production énergétique “écolo”?
et puis il y a bien sur ce léger détail, diplomatiquement ennuyeux, puisque l’Inde refuse de ratifié le traité de non prolifération nucléaire.
J’ai aussi suivi de loin, mais avec colère et consternation, la politique menée contre les sans papiers.. la manipulation de la peur de l’autre, le durcissement des politiques, les “éloignements” et la politique des chiffres. ..
J’ai expérimenté ici à une petite échelle, le fait d’être étrangère. Le mépris administratif, les papiers impossibles à fournir, les heures d’attente dans des bureaux obscurs pour obtenir un tampon qui m’autorise à rester ici, l’incompréhension devant les infos fournies en hindi, le refus de gens de me parler en anglais, les remarques désobligeantes (comme ce charmant policier qui souligne que le commissariat de police dans lequel j’ai passé des journées pour me faire enregistrer en Inde n’est pas un hôtel..).
J’ai même été sans papier, expulsable du territoire, passible de 5ans de prison, parce qu’en retard pour faire renouveler mon “residential permit”.. Je me suis vu refuser de séjourner dans un hôtel parce que je ne transportais pas avec moi ce précieux “residential permit”… (Alors que j’ai un passeport et un visa en règle..)
Je me suis agacée, énervée, résignée. J’ai râlé, filé des backshish et finalement accepté.
Et je n’oserai pas me plaindre, parce que je suis blanche, française, élève à science po, donc née du bon côté du bon côté…
J’ai réfléchi un peu aussi sur la notion d’intégration. Dans les discours de notre cher président, cela semble tellement simple de s’intégrer.. C’est vrai quoi, ils ont qu’à s’intégrer..
Moi j’essaye de m’intégrer ici. Mais j’ai bien du mal. Même habillée en indienne, m’appliquant à manger de la main droite, je reste un étrangère..
Même vivant ici depuis 6mois, les regards restent les mêmes, mon épicier refusera toujours de me sourire, et le marchand du coin continuera à me demander des prix exorbitants..
Et puis est ce que j’ai tellement envie de m’intégrer? Est ce que c’est si facile de renoncer à ses valeurs, à son mode de vie? imaginons…
Je rencontre un indien un peu plus doux, un peu plus ouvert.. histoire d’amour et tout le baratin. Mariage?
Et ce que j’aurai envie alors de devenir une femme modèle indienne, d’aller vivre chez mes beaux parents, de faire à manger pour tout le monde, et d’élever mes enfants dans le respect des règles de leurs castes (tu vois mon petit, lui c’est un pauvre, tu peux le mépriser, lui c’est un serveur, tu peux le faire courir, lui c’est un Brahman, il faut le respecter..). j’imagine aussi la tête de mes parents au moment ou il faudra qu’ils filent une télé et un frigo à ma belle famille pour payer ma dote..
Il n’empêche que ce sont les valeurs indiennes. Elles me semblent absurdes et insupportables, mais je serai censée les accepter pour m’intégrer.
Bref j’ai un peu des doutes.. l’intégration c’est d’abord intégrer l’autre, l’accepter, l’accueillir et pas exiger de lui qu’il s’intègre.
On peut trouver quelques excuses au indiens. Hors de l’expérience de la colonisation, la présence des étrangers et faible ici. Le blanc reste un sujet d’interrogations (et de représentations de toutes sortes, selon un indien il paraîtrait même que pour une blanche faire l’amour c’est aussi simple que boire un verre d’eau..)… Mais chez nous, la couleur de peau n’est plus le signe de l’étranger. On était tellement fiers de notre équipe de France… et on est censé avoir une tradition de terre d’accueil non? Pas vraiment d’excuses donc…
Pas très joyeux.. J’aurai pu me contenter de vous souhaiter joyeux noël.
Mais ici tout le monde s’en fiche de Noêl. J’ai vu 3pères noel miteux et suis allée boire un verre le 25, parce que mes potes indiens, pour qui je ne peux être que chrétienne (difficile d’expliquer aux indiens le rapport des français à la religion), tenaient absolument à ce que je fête noel..
Mais joyeux noel quand meme.
Éspérant que doudou supreme premier ne m’en voudra pas d’introduire des débats politiques sur ce blog.. (mais je connais un peu doudou,..)
samedi 8 décembre 2007
Go to Togo
Bien le bonjour tout le monde,
je passe mettre un petit message sur ma semaine au Togo avant de ne plus pouvoir...
J'ai tout quitté au travail pour partir à Lomé, pas si loin de mon trou, car une bonne occasion se présentait...
hé oui c'est bien lui, le second en partant de la droite : Timothée Dalton, Tourcoiniais de renom, venu visiter sa soeur (en rouge) volontaire travaillant dans une sorte d'orphelinat de Lomé. Je ne résiste pas à vendre la mèche...Tim est mieux connu au togo sous le nom de Jésus. Ce qui nous a valu de négocier quelques bons prix en mettant la bénédiction dans la balance...
Un petit jour passé à Lomé, à visiter les marchés, très sympa...l'occasion de se rendre compte que le Togo, c'est aussi l'Afriquedelwest, mais comment dire...c'est pas le même pays, voila. Premières impressions: on parle français (et quel francais! nottament on ne connait pas les 'du' ou 'de la' : "on va faire le café"), les rues sont bien plus fréquentables qu'a Accra: pas de caniveaux partout, des trottoirs, des rues plus larges,...; ici, une concentration énorme de motos sur les routes, et pour cause, elles remplacent les taxis...on les appelent les zems, introuvables au ghana (attention la moto-taxi ne vous empeche nullement de prendre votre télé ou votre chèvre - et de grosse taille - avec vous). Si vous sortez à deux ou trois, tu appelles une moto (avec le légendaire "tssss, tssssss" commun avec le ghana, et qu'on utiliserai plus pour un chien en france - il faut donc s'habituer à te faire appeller comme ca toi aussi), tu négocies le prix (bien plus négocié qu'au ghana en général, cad que bcp plus de choses marchent a la négoce ici) et appellent les autres motos. Si elles acceptent le prix, c'est parti pour le rallye! ne pas avoir froid aux yeux, encore moins qu'avec les taxis d'Accra. Mais c'est très fun tout ca, et donne une ambiance assez folklo à la ville. Autre détail surprenant pour un visiteur venu du Ghana: les panneaux, ils sont tout simplement...les mêmes qu'en france!
Autres différences notées au long du voyage: la bouffe! petits 'maquis' plus accueillants, plus de choix, une tendance à la meilleur bouffe d'après mon humble avis, de merveilleuses vendeuses de jus de fruits sur le bord des routes (qui donne la légendaire 'Mama pamplemousse' d'après l'expression Timoise), ce qui manque terriblement au ghana(argh!) . Je ne le cache pas, l'ambiance et la bouffe du Togo donnent un peu l'impression d'être parfois dans le mauvais pays. Mais je soutiens tout de même que le ghana et ses habitants détiennent aussi un charme particulier...
Enfin, les gens sont encore plus ouverts et enclins à t'aborder au togo, pour le meilleur et pour le pire.
Suite du voyage, après le miraculeux changement de billet d'avion de Tim, nous sommes partis pour Kpalime, ville plutot touristique en bordure des montagnes qui marquent la frontière avec le Ghana. La, quelques expériences qui marquerons le voyage... Après une visite dans l'agence de tourisme "paye et on t'amène dans la montagne", on se fait aborder lors d'une dégustation de coconut par un togolais qui tient une boutique d'art et dont la copine est une francaise de région parisienne. Celle-ci, après un séjour d'un mois dans cette ville est revenue en france, a réglée ses dettes et rendu son appart, et elle est repartie aussitôt pour le Togo. C'était il y a dix mois et elle partage désormais le quotidien de son ami togolais.
Ici, on partage le Tchoukoutchouk, la bière de mil servie dans une calebasse (un fruit à la base).
En tout cas c'était une super rencontre qui nous a fournit les bons plans du coin, une moto à louer pour vagabonder dans la montagne, lézarder à coté d'une cascade et découvrir les plantations de café, teck, et milles autres guidé par un autochtone fort accueillant...
Ces deux personnes nous ont aussi fournis deux amis pendant ces deux jours pour remplir nos soirées, nous on invités deux fois chez eux et nous ont permis de témoigner un peu de leur vie de togolais, de participer à la préparation et surtout de déguster la délicieuse cuisine togolaise à base de mais, mais aussi le 'sodabi' (alcool de palme), et de partager une mémorable soirée avec la clique rasta du coin qui nous envoutaient littéralement du son de leurs djembé. voila ca fait bcp en une phrase mais c'est tout ca. Ici, les montagnes Togolaise avec au fond, le Ghana et ma chambre, quelque part. Ensuite, le café qui sèche, comme dans chacune des maisons du petit village au dessus de la montagne.

Le brave Tim est ensuite reparti pour Lomé avec la perspective très proche de son avion et de la boite d'intérim, tandis que je retraversais les montagnes, le lac et retrouvais mon chez moi.
Voila c'est vite dit alors que c'était bcp plus que ça, beaucoup de découverte culturelle et environnementale et c'était super chouette de retrouver un Lillois et de faire un voyage vraiment comme ceux qu'on oubliera pas, mais je suis pris par le temps...
aplouche!
je passe mettre un petit message sur ma semaine au Togo avant de ne plus pouvoir...
J'ai tout quitté au travail pour partir à Lomé, pas si loin de mon trou, car une bonne occasion se présentait...
Autres différences notées au long du voyage: la bouffe! petits 'maquis' plus accueillants, plus de choix, une tendance à la meilleur bouffe d'après mon humble avis, de merveilleuses vendeuses de jus de fruits sur le bord des routes (qui donne la légendaire 'Mama pamplemousse' d'après l'expression Timoise), ce qui manque terriblement au ghana(argh!) . Je ne le cache pas, l'ambiance et la bouffe du Togo donnent un peu l'impression d'être parfois dans le mauvais pays. Mais je soutiens tout de même que le ghana et ses habitants détiennent aussi un charme particulier...
Enfin, les gens sont encore plus ouverts et enclins à t'aborder au togo, pour le meilleur et pour le pire.
Suite du voyage, après le miraculeux changement de billet d'avion de Tim, nous sommes partis pour Kpalime, ville plutot touristique en bordure des montagnes qui marquent la frontière avec le Ghana. La, quelques expériences qui marquerons le voyage... Après une visite dans l'agence de tourisme "paye et on t'amène dans la montagne", on se fait aborder lors d'une dégustation de coconut par un togolais qui tient une boutique d'art et dont la copine est une francaise de région parisienne. Celle-ci, après un séjour d'un mois dans cette ville est revenue en france, a réglée ses dettes et rendu son appart, et elle est repartie aussitôt pour le Togo. C'était il y a dix mois et elle partage désormais le quotidien de son ami togolais.
Ici, on partage le Tchoukoutchouk, la bière de mil servie dans une calebasse (un fruit à la base).
Ces deux personnes nous ont aussi fournis deux amis pendant ces deux jours pour remplir nos soirées, nous on invités deux fois chez eux et nous ont permis de témoigner un peu de leur vie de togolais, de participer à la préparation et surtout de déguster la délicieuse cuisine togolaise à base de mais, mais aussi le 'sodabi' (alcool de palme), et de partager une mémorable soirée avec la clique rasta du coin qui nous envoutaient littéralement du son de leurs djembé. voila ca fait bcp en une phrase mais c'est tout ca. Ici, les montagnes Togolaise avec au fond, le Ghana et ma chambre, quelque part. Ensuite, le café qui sèche, comme dans chacune des maisons du petit village au dessus de la montagne.
Voila c'est vite dit alors que c'était bcp plus que ça, beaucoup de découverte culturelle et environnementale et c'était super chouette de retrouver un Lillois et de faire un voyage vraiment comme ceux qu'on oubliera pas, mais je suis pris par le temps...
aplouche!
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