Hé non, non…pas de chance! J’avoue pour tous ceux qui avaient encore des doutes (et il y en a…), que tout cela est de la fiction. Et donc – merci quand même pour vos adresses emails – il n’y avait pas d’emails racontant ma déchéance. Malgré tous les efforts d’un certain Pie--- -lonso, je n’ai encore pas été expulsé de l’iep, mes frères n’ont toujours pas réussis à me faire tomber en disgrâce auprès de mes parents et la surcharge de travail de mon stage ne m’a pas encore fait fuir. Oui, je sais, un canular digne de l’annonce de la partition de la Belgique au 20heure.
J’en profite pour donner quelques nouvelles, cette fois. J’ai tout de même trouvé un ‘middlepath’ entre les expatriés français et la vie africaine 24/24. En l’espace de 48heures, une soirée dans un bar british et une houseparty, j’ai rencontré la totalité de la population internationale d’Accra. Depuis, c’est pas l’amour fou, mais je peux assouvir mon envie de sortir le we et de parler de rugby. Je partage donc mon temps entre les amis internationaux et la ‘famille d’accueil’ ghanéenne, ou je me sens aussi de mieux en mieux. Vous l’aurez peut être deviné d’après les photos, on y passe de bonnes soirées à discuter de tout et de rien avec mes deux amis Ben et Charles, à y jouer à l’Awore, et j’y apprends toute la cuisine locale (préparez vos recettes pour la soirée ‘cuisine du monde’ l’an prochain!). Malgré tout cela je me suis quand même trouvé une chambre à louer en ville dans une maison où vivent 7 allemands (dont 6 filles!). Petite anecdote : il se trouve que mon prénom, en Allemagne, comme en Afrique anglophone, n’existe qu’au féminin. Balbutiement, gros yeux, sourire plus ou moins sarcastique…les présentations nécessitent toujours quelques précisions.
Tout se passe donc pour le mieux, même si stagiaire n’est toujours pas le poste le plus intéressant au monde. Certains l’ont décelé dans la nature de mes emails… Cependant, je commence enfin à m’activer dans l’organisation de ‘policy dialogues’ et je pars en novembre dans une ONG dans la campagne profonde ghanéenne. D’après ce que j’en sais, j’aurais encore plein d’aventures à faire pâlir d’envie Indiana Jones à vous raconter.
J’attends de vos nouvelles. Edouard a raison, on est pas obligés de raconter toute sa vie pour laisser un poste sur le blog. Mais, je comprends que la qualité des récits déjà postés en fasse réfléchir certains.
By-bye (au revoir en ghanéen courant)
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