lundi 11 février 2008
"White girls must be easy.."
suite au débat sur le machisme en Argentine, j'avais envie de vous faire partager ça..
C'était dans le Times of India d'hier.. la traduction est faite par ma coloc, carrément douée en anglais, donc si vous trouvez le style bizarre c'est plus la faute à l'article lui même...
"Son jeans lui moule les cuisses, et les bretelles de son soutien-gorge noir se voient à travers son tee-shirt écrasant ses gros seins. Elle ne baisse pas les yeux en marchant. Elle sourit, rend les regards et rit comme une sorcière en mal de sexe. Ca ne la gêne pas si sa peau de porcelaine est frottée par de rudes mains indiennes. Elle aime ça. Ses yeux affamés en redemandent : « pourquoi ne me sautes-tu pas dessus ? ». Elle est tellement affamée de sexe. Voilà ce que les mecs indiens pensent. Et c’est pour ça que quand ils la voient – une fille aux cheveux jaunes qui marchent avec son sac dans une rue mal éclairée – ils deviennent des bêtes.
Cette bête est partout. Elle est assise sur un tabouret à son comptoir dans les cabines, attendant les touristes féminins désireuses de faire des appels long-distance. Elle est au volant du rickshaw passant la rue en revue à la recherche de sa proie firangi (étrangère). Elle est à l’accueil d’hôtels miteux dans des rues sombres, attendant que la phoren (foreign prononcé avec l’accent ;) ) qui voyage seule se pointe. Elle fait la puja (prière) dans un temple du désert, retenant son souffle dans l’espoir qu’une femme blanche entre, en quête de quelque guidance spirituelle. Et avec de la marijuana et des clopes dans les poches, elle erre dans les rues des villes touristiques, attendant de pouvoir guider des âmes perdues, solitaires. Elle chasse les femmes, leur vendant des trucs dans des murmures : de la crème Malana, de la bière indienne, des rosaires tibétains, des vraies griffes de tigre… et du sexe gratuit.
« Ils pensent que nous sommes des maniaques sexuelles et que nous venons en Inde pour nous faire sauter. Ils pensent que nous ne pouvons pas résister à leurs charmes », dit Eléonore, une touriste allemande qui a été approchée et suivie par des hommes à chaque fois qu’elle est venue en Inde. Eléonore a partagé ses ennuis avec d’autres femmes occidentales voyageant seules en Inde. Presque chacune a une expérience similaire à raconter. Presque chacune connaît quelqu’une qui est réchappée des griffes de ces prédateurs sexuels. Elles sont toutes d’accord que parler à des inconnus ne peut que créer des problèmes. Parfois un faible sourire ou un simple regard suffit pour qu’un homme suive les touristes, implorant, poussant pour « un peu de fun ».
Mais ce n’est pas marrant pour les touristes femmes qui viennent en Inde avec l’idée que c’est un pays sûr et facile à vire. Ces derniers temps, la bête a montré son hideuse tête encore et encore : en septembre, deux Japonaises ont été droguées et violées dans un hôtel à Agra par une gang de guides touristiques ; en décembre, une hack anglaise a subi l’assaut du manager d’une guest house à Udaipur ; en janvier, une touriste américaine a été agressée par le prêtre d’un temple et une Suisse a été attaquée par le propriétaire d’un hôtel à Pushkar ; et à Goa, une Britannique a été violée après avoir fait du stop et monté sur une moto avec un inconnu. Il y a eu d’autres incidents à Goa, au Rajasthan, au Kerala et dans l’Himachal – les principaux centres de tourisme, vendant l’idée d’une ‘incredible India » aux touristes crédule.
Pour les femmes qui ont l’habitude de marcher seules dans les rues dans leurs pays, trouver son chemin dans la puanteur et la misère de l’Inde tout en essayant de trouver un sens au chaos–fouillis est une torture en soi. Ajouté à ça les mains baladeuses des prédateurs sexuels dans les rues bondées et les coins sombres et leur cauchemar est complet. Mais ce n’est pas juste l’homme des rues ou l’ouvrier qui se bestifie ; même les Indiens éduqués ne peuvent pas s’empêcher d’avoir des stéréotypes sur les femmes occidentales. « J’ai rencontré un mec très charmant à une fête à Bombay et j’ai discuté avec lui. Après un verre, il a voulu m’emmener chez lui pour d’autres verres et du « fun ». J’étais scotchée », dit Alice, une Américaine qui étudie en Inde.
Au plus profond de leur cœur, la plupart des Indiens pensent et se prennent pour le faux reporter Kazakh Borat Sagdivev – qui rêve du moment où une femme blanche, comme Pamela Anderson, vous voit, se met en bikini et court dans vos bras grands ouverts. Grâce à la télévision internationale présente un peu partout en Inde, le désir est également devenu « international ». « Les hommes ici ne comprennent pas les valeurs occidentales. Tu ne peux pas toucher une femme juste comme ça », dit Elsa, une voyageuse italienne. « Tu dois faire extrêmement attention et être prudente dans ce pays, éviter les foules et ne pas parler aux inconnus. »
Ce n’est pas si facile. Avec tous les espaces publics blindés de gens prêts à tout pour quelques roupies pour survivre, il n’y a pas moyen pour les touristes d’éviter les hommes dans les rues. Et les Indiens – qui ont l’habitude de harceler les femmes indiennes sans mêmes un murmure de protestation – ne voient rien de mal à agresser une femme qui « croit dans le sexe libre ».
Dans une échoppe de tchaï à Pahargani, une groupe de guides touristiques non officiels discute des habitudes sexuelles des goris (étrangères) et de comment elles aiment les mecs Indiens. Il y a quantité d’histoires de prêtres à Pushkar, et de guides à Agra et les colporteurs de Dharamsala qui se sont mariés à des « bikini babes » et vivent maintenant à l’étranger, peinards. La femme blanche occidentale est une obsession en Inde. Ce n’est pas seulement une poupée sexuelle, c’est aussi un passeport pour fuir le labeur de la vie ici. Il y a quelques hommes qui ne laisseraient passer cette chance pour rien au monde."
C'était dans le Times of India d'hier.. la traduction est faite par ma coloc, carrément douée en anglais, donc si vous trouvez le style bizarre c'est plus la faute à l'article lui même...
"Son jeans lui moule les cuisses, et les bretelles de son soutien-gorge noir se voient à travers son tee-shirt écrasant ses gros seins. Elle ne baisse pas les yeux en marchant. Elle sourit, rend les regards et rit comme une sorcière en mal de sexe. Ca ne la gêne pas si sa peau de porcelaine est frottée par de rudes mains indiennes. Elle aime ça. Ses yeux affamés en redemandent : « pourquoi ne me sautes-tu pas dessus ? ». Elle est tellement affamée de sexe. Voilà ce que les mecs indiens pensent. Et c’est pour ça que quand ils la voient – une fille aux cheveux jaunes qui marchent avec son sac dans une rue mal éclairée – ils deviennent des bêtes.
Cette bête est partout. Elle est assise sur un tabouret à son comptoir dans les cabines, attendant les touristes féminins désireuses de faire des appels long-distance. Elle est au volant du rickshaw passant la rue en revue à la recherche de sa proie firangi (étrangère). Elle est à l’accueil d’hôtels miteux dans des rues sombres, attendant que la phoren (foreign prononcé avec l’accent ;) ) qui voyage seule se pointe. Elle fait la puja (prière) dans un temple du désert, retenant son souffle dans l’espoir qu’une femme blanche entre, en quête de quelque guidance spirituelle. Et avec de la marijuana et des clopes dans les poches, elle erre dans les rues des villes touristiques, attendant de pouvoir guider des âmes perdues, solitaires. Elle chasse les femmes, leur vendant des trucs dans des murmures : de la crème Malana, de la bière indienne, des rosaires tibétains, des vraies griffes de tigre… et du sexe gratuit.
« Ils pensent que nous sommes des maniaques sexuelles et que nous venons en Inde pour nous faire sauter. Ils pensent que nous ne pouvons pas résister à leurs charmes », dit Eléonore, une touriste allemande qui a été approchée et suivie par des hommes à chaque fois qu’elle est venue en Inde. Eléonore a partagé ses ennuis avec d’autres femmes occidentales voyageant seules en Inde. Presque chacune a une expérience similaire à raconter. Presque chacune connaît quelqu’une qui est réchappée des griffes de ces prédateurs sexuels. Elles sont toutes d’accord que parler à des inconnus ne peut que créer des problèmes. Parfois un faible sourire ou un simple regard suffit pour qu’un homme suive les touristes, implorant, poussant pour « un peu de fun ».
Mais ce n’est pas marrant pour les touristes femmes qui viennent en Inde avec l’idée que c’est un pays sûr et facile à vire. Ces derniers temps, la bête a montré son hideuse tête encore et encore : en septembre, deux Japonaises ont été droguées et violées dans un hôtel à Agra par une gang de guides touristiques ; en décembre, une hack anglaise a subi l’assaut du manager d’une guest house à Udaipur ; en janvier, une touriste américaine a été agressée par le prêtre d’un temple et une Suisse a été attaquée par le propriétaire d’un hôtel à Pushkar ; et à Goa, une Britannique a été violée après avoir fait du stop et monté sur une moto avec un inconnu. Il y a eu d’autres incidents à Goa, au Rajasthan, au Kerala et dans l’Himachal – les principaux centres de tourisme, vendant l’idée d’une ‘incredible India » aux touristes crédule.
Pour les femmes qui ont l’habitude de marcher seules dans les rues dans leurs pays, trouver son chemin dans la puanteur et la misère de l’Inde tout en essayant de trouver un sens au chaos–fouillis est une torture en soi. Ajouté à ça les mains baladeuses des prédateurs sexuels dans les rues bondées et les coins sombres et leur cauchemar est complet. Mais ce n’est pas juste l’homme des rues ou l’ouvrier qui se bestifie ; même les Indiens éduqués ne peuvent pas s’empêcher d’avoir des stéréotypes sur les femmes occidentales. « J’ai rencontré un mec très charmant à une fête à Bombay et j’ai discuté avec lui. Après un verre, il a voulu m’emmener chez lui pour d’autres verres et du « fun ». J’étais scotchée », dit Alice, une Américaine qui étudie en Inde.
Au plus profond de leur cœur, la plupart des Indiens pensent et se prennent pour le faux reporter Kazakh Borat Sagdivev – qui rêve du moment où une femme blanche, comme Pamela Anderson, vous voit, se met en bikini et court dans vos bras grands ouverts. Grâce à la télévision internationale présente un peu partout en Inde, le désir est également devenu « international ». « Les hommes ici ne comprennent pas les valeurs occidentales. Tu ne peux pas toucher une femme juste comme ça », dit Elsa, une voyageuse italienne. « Tu dois faire extrêmement attention et être prudente dans ce pays, éviter les foules et ne pas parler aux inconnus. »
Ce n’est pas si facile. Avec tous les espaces publics blindés de gens prêts à tout pour quelques roupies pour survivre, il n’y a pas moyen pour les touristes d’éviter les hommes dans les rues. Et les Indiens – qui ont l’habitude de harceler les femmes indiennes sans mêmes un murmure de protestation – ne voient rien de mal à agresser une femme qui « croit dans le sexe libre ».
Dans une échoppe de tchaï à Pahargani, une groupe de guides touristiques non officiels discute des habitudes sexuelles des goris (étrangères) et de comment elles aiment les mecs Indiens. Il y a quantité d’histoires de prêtres à Pushkar, et de guides à Agra et les colporteurs de Dharamsala qui se sont mariés à des « bikini babes » et vivent maintenant à l’étranger, peinards. La femme blanche occidentale est une obsession en Inde. Ce n’est pas seulement une poupée sexuelle, c’est aussi un passeport pour fuir le labeur de la vie ici. Il y a quelques hommes qui ne laisseraient passer cette chance pour rien au monde."
vendredi 8 février 2008
Ma vie avec des stars...
Il y a maintenant plus de six mois, avant de partir, je m'étais plus où moins gavée de reportages et d'articles sur les entreprises autogérées. J'avais rabattu les oreilles de plus d'un d'entre vous sur ce sujet, en fesant de "l'autogestion c'est la solution" où de "on n'a qu'a s'autogérer" une petite blague facile qui fermait les débats lillois les plus houleux. A ce moment là sachez que malgrés tout, j'avais peur...
Peur surtout de servir à rien là bas, à côté de gens qui avaient fait à leur façon, la révolution. En effet, ces mecs là ont changé le monde. Pas seulement leur quotidien, mais aussi une certaine vision qu'on avait de la vie en général. Ben non, y a pas besoin de leader pour prendre des décisions productives, pour mener une lutte ou faire tourner une entreprise. Il suffit d'une assemblée de gens concernés et de prendre le temps de débattre. Bien sur, tout n'est pas rose, tout n'est pas facile, cela coûte de passer du statut "ouvrier qui fait ce qu'on lui dit et qui la ferme" à "ouvrier à qui on demande de participer et de debattre sur comment faire", cela crée des tensions. Le plus dur me semble-t-il c'est que sous patron, l'ennemi est clairement déclaré: c'est le vieux bedonnant et rapia. En autogestion, c'est plus difficile, ca pourrait être l'Etat mais il est trop loin et pas assez visible, alors parfois ca devient le type qui bosse à côté de toi, qui à pas nettoyé la machine hier, qui bosse pas assez à ton goût ou qui milite pas assez. Mais bon, au final, malgré les accrocs et les alléas de la lutte permanante (je me permet de rappeller que presque aucune entreprises autogérées n'a une situation juridique stable) ils s'en sortent. A Zanon par exemple, des ouvriers sans qualifications aucune, si ce n'est faire des carreaux de céramiques et quelques heures de cours de compta avec des étudiants militants, brassent chaque mois près d'un milion d'euros qu'il répartissent en coûts, charges, salaires et donnations.
Bon, tout ca pour dire, qu'avant de poser le pied en terre d'Argentine, j'avais la trouille. Qu'es ce que j'allais bien pouvoir y foutre dans ce bourbier moi? A quoi j'allais pouvoir servir pendant un an? Déjà es-qu'ils auraient juste le temps de me calculer? Les seules images que j'avais venaient de "the take" le docu politico-émotionnel (gros plan sur la gueule du futur travailleur autogéré quand il pleure parcequ'il vient de retrouvé à la même place son maté qu'il avait oublié quand il s'était fait viré du jour au lendemain), "mémoire d'un saccage" et quelques autres courts métrages. On y voyaient ces ouvriers de Zanon qui s'entrainaient au lance-pierre au cas où la police viendrait les déloger, ou ce gars qui racontaient que pendant "la patronale" son boulot consitait à aller chercher des putes et de l'alcool la nuit si un des clients lui demandait et qui il y a deux ans était président de la coopérative hotel BAUEN.
J'avoue que mes débuts n'ont pas été faciles, j'étais la petite étrangère qui débarquait comme tant d'autres, qui venait les étudier et qui en plus parlait pas beaucoup castillan. Et puis petit à petit j'ai fait mon trou, je me suis adaptée et j'ai fini par participer. Donner des coup de main à droite à gauche, payer des factures et répondre au tel quand y avait personne à Chilavert, ou juste venir discuter ou donner des cours de français pour distraire un peu les companeros. Parce que faut pas croire, autogéré ou pas, le travail reste aliénant. Mais comme nous a dit Sergio (chimiste à Zanon et un des instigateurs de la bibliothèque populaire fasinpat), c'est quand on sort, qu'on discute avec des étrangers qu'on se rend compte qu'on fait qqch de grand.
Moi maintenant je m'y suis un peu habituée, les travailleurs autogérés d'Argentine qui m'impressionnaient tellement sont devenus des amis, des companeros dont je paratge pour un temps la vie. Je partage leur repas, je vais boire des bière et jouer au billard avec certains d'entre eux. On débat, parfois je m'énerve devant qq réflexions tellement capitalistes. Mais j'ai appris aussi à comprendre, que c'est pas parce que t'as un droit de vote en assemblée que tu rêves pas comme tout le monde de gagner plus pour pouvoir te payer le dernier écran plasma pour regarder les matchs de River ou Boca en haute définition.
Mais parfois, ca me tombe dessus, j'ai un peu d'adrénaline qui monte, comme ce jour où j'ai eu droit à un concert privé dans le local maintenance du BAUEN, ou cet autre moment où on à fait des crèpe flambée au rhum en cuisine. Je me met à penser "putain de borel de merde, mais ou je suis là?! Dans cet ex-hotel 5 étoiles où ils y a 4 ans des gens ont forcé le cadenas et sans partons, allant à l'encontre de centaines de lois, notament celle de la propriété privée (pas de la bagatelle) se sont remis à produire. Pour pouvoir manger seulement, mais c'est comme cela qu'il ont un peu changé le monde.
Quand tu vas à Zanon et qu'il y a toujours quelqu'un pour prendre le temps de discuter, de partager un maté, cela fini par sembler presque normal. Et puis au moment où j'ai demandé, à propos de leur système de prise de décision horizontal et où chacun peut intervenir à chaque étape, comment ils avaient faits pour mettre ça en place, qui leur avaient soufflé, ils te répondent très posément "la nesecidad". Ca m'a secouée; c'est ça, la nécésité qui a pousée 450 mecs y pico à faire tourner envers et contre tout(s) une entreprise pareille. Ca fout les pendules à l'heure je vous jure, ces mecs là ont mis à l'oeuvre des centaines de théories qu'ils ont jamais lues pour pas creuver la faim. Alors à ce moment là, au contact des ces gens tout ce qui a de plus normaux, cela devient clair comme de l'eau de roche "la solution c'est l'autogestion".
Peur surtout de servir à rien là bas, à côté de gens qui avaient fait à leur façon, la révolution. En effet, ces mecs là ont changé le monde. Pas seulement leur quotidien, mais aussi une certaine vision qu'on avait de la vie en général. Ben non, y a pas besoin de leader pour prendre des décisions productives, pour mener une lutte ou faire tourner une entreprise. Il suffit d'une assemblée de gens concernés et de prendre le temps de débattre. Bien sur, tout n'est pas rose, tout n'est pas facile, cela coûte de passer du statut "ouvrier qui fait ce qu'on lui dit et qui la ferme" à "ouvrier à qui on demande de participer et de debattre sur comment faire", cela crée des tensions. Le plus dur me semble-t-il c'est que sous patron, l'ennemi est clairement déclaré: c'est le vieux bedonnant et rapia. En autogestion, c'est plus difficile, ca pourrait être l'Etat mais il est trop loin et pas assez visible, alors parfois ca devient le type qui bosse à côté de toi, qui à pas nettoyé la machine hier, qui bosse pas assez à ton goût ou qui milite pas assez. Mais bon, au final, malgré les accrocs et les alléas de la lutte permanante (je me permet de rappeller que presque aucune entreprises autogérées n'a une situation juridique stable) ils s'en sortent. A Zanon par exemple, des ouvriers sans qualifications aucune, si ce n'est faire des carreaux de céramiques et quelques heures de cours de compta avec des étudiants militants, brassent chaque mois près d'un milion d'euros qu'il répartissent en coûts, charges, salaires et donnations.
Bon, tout ca pour dire, qu'avant de poser le pied en terre d'Argentine, j'avais la trouille. Qu'es ce que j'allais bien pouvoir y foutre dans ce bourbier moi? A quoi j'allais pouvoir servir pendant un an? Déjà es-qu'ils auraient juste le temps de me calculer? Les seules images que j'avais venaient de "the take" le docu politico-émotionnel (gros plan sur la gueule du futur travailleur autogéré quand il pleure parcequ'il vient de retrouvé à la même place son maté qu'il avait oublié quand il s'était fait viré du jour au lendemain), "mémoire d'un saccage" et quelques autres courts métrages. On y voyaient ces ouvriers de Zanon qui s'entrainaient au lance-pierre au cas où la police viendrait les déloger, ou ce gars qui racontaient que pendant "la patronale" son boulot consitait à aller chercher des putes et de l'alcool la nuit si un des clients lui demandait et qui il y a deux ans était président de la coopérative hotel BAUEN.
J'avoue que mes débuts n'ont pas été faciles, j'étais la petite étrangère qui débarquait comme tant d'autres, qui venait les étudier et qui en plus parlait pas beaucoup castillan. Et puis petit à petit j'ai fait mon trou, je me suis adaptée et j'ai fini par participer. Donner des coup de main à droite à gauche, payer des factures et répondre au tel quand y avait personne à Chilavert, ou juste venir discuter ou donner des cours de français pour distraire un peu les companeros. Parce que faut pas croire, autogéré ou pas, le travail reste aliénant. Mais comme nous a dit Sergio (chimiste à Zanon et un des instigateurs de la bibliothèque populaire fasinpat), c'est quand on sort, qu'on discute avec des étrangers qu'on se rend compte qu'on fait qqch de grand.
Moi maintenant je m'y suis un peu habituée, les travailleurs autogérés d'Argentine qui m'impressionnaient tellement sont devenus des amis, des companeros dont je paratge pour un temps la vie. Je partage leur repas, je vais boire des bière et jouer au billard avec certains d'entre eux. On débat, parfois je m'énerve devant qq réflexions tellement capitalistes. Mais j'ai appris aussi à comprendre, que c'est pas parce que t'as un droit de vote en assemblée que tu rêves pas comme tout le monde de gagner plus pour pouvoir te payer le dernier écran plasma pour regarder les matchs de River ou Boca en haute définition.
Mais parfois, ca me tombe dessus, j'ai un peu d'adrénaline qui monte, comme ce jour où j'ai eu droit à un concert privé dans le local maintenance du BAUEN, ou cet autre moment où on à fait des crèpe flambée au rhum en cuisine. Je me met à penser "putain de borel de merde, mais ou je suis là?! Dans cet ex-hotel 5 étoiles où ils y a 4 ans des gens ont forcé le cadenas et sans partons, allant à l'encontre de centaines de lois, notament celle de la propriété privée (pas de la bagatelle) se sont remis à produire. Pour pouvoir manger seulement, mais c'est comme cela qu'il ont un peu changé le monde.
Quand tu vas à Zanon et qu'il y a toujours quelqu'un pour prendre le temps de discuter, de partager un maté, cela fini par sembler presque normal. Et puis au moment où j'ai demandé, à propos de leur système de prise de décision horizontal et où chacun peut intervenir à chaque étape, comment ils avaient faits pour mettre ça en place, qui leur avaient soufflé, ils te répondent très posément "la nesecidad". Ca m'a secouée; c'est ça, la nécésité qui a pousée 450 mecs y pico à faire tourner envers et contre tout(s) une entreprise pareille. Ca fout les pendules à l'heure je vous jure, ces mecs là ont mis à l'oeuvre des centaines de théories qu'ils ont jamais lues pour pas creuver la faim. Alors à ce moment là, au contact des ces gens tout ce qui a de plus normaux, cela devient clair comme de l'eau de roche "la solution c'est l'autogestion".
jeudi 7 février 2008
Pauvre Vivien...
Oui c'est bien moi Rémi. Oui je m'apprête à écrire ce post sportif. Je me surprends dans l'adaptabilité dont je fais preuve pour écrire des billets sur toutes sortes de sujets et me dis que finalement, ça me prépare aux futures longues années de piges pourries qui m'attendent...!

Bref, je suis simplement venu vous dire que Yaoundé est en fête.
Qui l'eut cru? Le Cameroun est en FINALE de la Coupe d'Afrique des Nations!! Une folie pas si douce s'est emparée de la ville...
Récit des événements:
Mardi 22 janvier, le Cameroun joue son premier match de la compétition. L'Egypte, tenante du titre est redoutable. Mon investissement dans un maillot aux couleurs des lions indomptables est vain. Le Cameroun est largement dominé, la victoire des Egyptiens (4 buts à 2) amplement méritée. Je me dis que cette CAN sera divertissante mais bon... Après tout le Cameroun vaincu, les Camerounais retourneront à la recherche d'une conscience et surtout d'une action politique contre leur Président.
Et puis non... Samedi 26 janvier, le Lions redeviennent indomptables face à une (certes) petite
équipe de Zambie. Un match simple, presque trop: 5 buts à 1. 5 "33 export" pour moi (chacun ses records). Il faut dire que le marketing fonctionne: les capsules "gagnent". On gratte le fond et on peut décrocher non pas un billet pour les Seychelles ou Accra (il ne fait pas bon être ghanéen par les temps qui courent, jdis ça...) mais... le droit d'en boire une autre (ah oui la biere ici, c'est 0,6L la bouteille, pour info). Autant dire que je suis converti. La fête est superbe. On ne croit pas encore à la qualification mais le bikutsi et autres coupé décalé sont la pour nous faire profiter du moment!
Retour aux choses sérieuses face au Soudan, mercredi 30 janvier. Le Cameroun gagne, sans rassurer, par 3 buts à 0 (certes, le score est beau, mais ils sont pas si bons que ça ce jour-là). La fierté vient surtout de la performance de son attaquant fétiche Samuel Eto'o Fils. Avec deux nouveaux buts lors de cette rencontre, il devient le meilleur buteur de toute l'Histoire des CAN. 16 buts en phase finale!!!! Eto'o est définitivement au Panthéon du foot africain. Il était déjà au Panthéon tout court des Camerounais (ils devraient le faire construire ce serait -presque- drôle).
Ce jour-là, j'étais allé voir le match au boulevard du 20 mai où MTN(c), 1ère compagnie de téléphone mobile du pays a installé un écran géant, ainsi que des pancartes partout en ville. En rentrant en compagnie d'une amie camerounaise, avec mon maillot au nom de Samuel Eto'o j'entends des "tu portes Eto'o, c'est bon, tu peux marier ma soeur!" Généreux...
Le Lions sont donc finalement en quarts de finale... Personne n'y croyait.
Lundi 4 février, 21h30. Cameroun-Tunisie. Une tension insoutenable.
Le match commence sur les chapeaux de roue. On a jamais vu les Lions jouer de la sorte depuis le début de la compétition. 2 buts en moins de 30 minutes. C'est bon! C'est sur on est en demi finale... Et puis, le jeu se ramollit, l'excitation qui montait au bar descend peu à peu... Les Tunisiens réduisent le score avant la mi temps.
La tension est palpable. La deuxième mi temps aprement disputée. Les Lions encaissent, à juste titre, un but égalisateur peu avant la fin du match. L'horreur.
Les prolongations débutent alors. Les joueurs sont à bout. J'ai mal au ventre (oui c'est vrai... Bon ça n'avait peut être rien à voir).
Le Cameroun marque assez rapidement. S'en suivent 20 minutes horribles sans permettre aux Tunisiens de revenir au score, heureusement. Les tables ne seront pas cassées ce soir. On rentre heureux.
Puis, ce soir. Jeudi 7 février.
La demi-finale.
Les Black Stars du Ghana, organisateurs. Va-t-on tenir le choc? Le Cameroun a nommé un entraîneur, deux mois avant la compétition, sur fond de tension entre la fédération et le ministère, qui aurait eu le dernier mot dans la décision (très politique parait il) de choisir Otto Pfister, vieux technicien allemand qui s'est fait descendre par la presse à ce moment la. Le Popoli, journal satirique en BD le caricature régulièrement en vieil alcoolique.
17h30 je sors du boulot sans une minute de temps supplémentaire (pas mieux payé que mes heures habituelles: comme quoi travailler plus...). Je saute dans un taxi et file à Essos, au bar "le ptintemps". J'arrive pile pour la fin des hymnes.
Le match est plus que disputé mais les Lions n'ont jamais aussi bien joué.
Un but en seconde période les envoie finalement au nirvana.
Le public est en transe. On applaudit même les apparitions du sélectionneur allemand à l'écran, celui la même sur qui on crachait il y a deux semaines (non ça ne peut pas être la faute des joueurs, vous comprenez...!).
Dans le taxi, je passe par le rond point de la poste centrale, à deux pas de l'écran géant de MTN. Les gens sont torse poil au milieu du 4 voies. On saute sur les voitures on danse on chante.
Il est 23h40, j'entends encore les cris de chez moi...
Vivien, je t'adresse sportivement mes sincères condoléances.
J'ai de plus en plus de mal à y croire, mais ce n'est que du sport...

Bref, je suis simplement venu vous dire que Yaoundé est en fête.
Qui l'eut cru? Le Cameroun est en FINALE de la Coupe d'Afrique des Nations!! Une folie pas si douce s'est emparée de la ville...
Récit des événements:
Mardi 22 janvier, le Cameroun joue son premier match de la compétition. L'Egypte, tenante du titre est redoutable. Mon investissement dans un maillot aux couleurs des lions indomptables est vain. Le Cameroun est largement dominé, la victoire des Egyptiens (4 buts à 2) amplement méritée. Je me dis que cette CAN sera divertissante mais bon... Après tout le Cameroun vaincu, les Camerounais retourneront à la recherche d'une conscience et surtout d'une action politique contre leur Président.
Et puis non... Samedi 26 janvier, le Lions redeviennent indomptables face à une (certes) petite
équipe de Zambie. Un match simple, presque trop: 5 buts à 1. 5 "33 export" pour moi (chacun ses records). Il faut dire que le marketing fonctionne: les capsules "gagnent". On gratte le fond et on peut décrocher non pas un billet pour les Seychelles ou Accra (il ne fait pas bon être ghanéen par les temps qui courent, jdis ça...) mais... le droit d'en boire une autre (ah oui la biere ici, c'est 0,6L la bouteille, pour info). Autant dire que je suis converti. La fête est superbe. On ne croit pas encore à la qualification mais le bikutsi et autres coupé décalé sont la pour nous faire profiter du moment!
Retour aux choses sérieuses face au Soudan, mercredi 30 janvier. Le Cameroun gagne, sans rassurer, par 3 buts à 0 (certes, le score est beau, mais ils sont pas si bons que ça ce jour-là). La fierté vient surtout de la performance de son attaquant fétiche Samuel Eto'o Fils. Avec deux nouveaux buts lors de cette rencontre, il devient le meilleur buteur de toute l'Histoire des CAN. 16 buts en phase finale!!!! Eto'o est définitivement au Panthéon du foot africain. Il était déjà au Panthéon tout court des Camerounais (ils devraient le faire construire ce serait -presque- drôle).
Ce jour-là, j'étais allé voir le match au boulevard du 20 mai où MTN(c), 1ère compagnie de téléphone mobile du pays a installé un écran géant, ainsi que des pancartes partout en ville. En rentrant en compagnie d'une amie camerounaise, avec mon maillot au nom de Samuel Eto'o j'entends des "tu portes Eto'o, c'est bon, tu peux marier ma soeur!" Généreux...
Le Lions sont donc finalement en quarts de finale... Personne n'y croyait.
Lundi 4 février, 21h30. Cameroun-Tunisie. Une tension insoutenable.
Le match commence sur les chapeaux de roue. On a jamais vu les Lions jouer de la sorte depuis le début de la compétition. 2 buts en moins de 30 minutes. C'est bon! C'est sur on est en demi finale... Et puis, le jeu se ramollit, l'excitation qui montait au bar descend peu à peu... Les Tunisiens réduisent le score avant la mi temps.
La tension est palpable. La deuxième mi temps aprement disputée. Les Lions encaissent, à juste titre, un but égalisateur peu avant la fin du match. L'horreur.
Les prolongations débutent alors. Les joueurs sont à bout. J'ai mal au ventre (oui c'est vrai... Bon ça n'avait peut être rien à voir).
Le Cameroun marque assez rapidement. S'en suivent 20 minutes horribles sans permettre aux Tunisiens de revenir au score, heureusement. Les tables ne seront pas cassées ce soir. On rentre heureux.
Puis, ce soir. Jeudi 7 février.
La demi-finale.
Les Black Stars du Ghana, organisateurs. Va-t-on tenir le choc? Le Cameroun a nommé un entraîneur, deux mois avant la compétition, sur fond de tension entre la fédération et le ministère, qui aurait eu le dernier mot dans la décision (très politique parait il) de choisir Otto Pfister, vieux technicien allemand qui s'est fait descendre par la presse à ce moment la. Le Popoli, journal satirique en BD le caricature régulièrement en vieil alcoolique.
17h30 je sors du boulot sans une minute de temps supplémentaire (pas mieux payé que mes heures habituelles: comme quoi travailler plus...). Je saute dans un taxi et file à Essos, au bar "le ptintemps". J'arrive pile pour la fin des hymnes.
Le match est plus que disputé mais les Lions n'ont jamais aussi bien joué.
Un but en seconde période les envoie finalement au nirvana.
Le public est en transe. On applaudit même les apparitions du sélectionneur allemand à l'écran, celui la même sur qui on crachait il y a deux semaines (non ça ne peut pas être la faute des joueurs, vous comprenez...!).
Dans le taxi, je passe par le rond point de la poste centrale, à deux pas de l'écran géant de MTN. Les gens sont torse poil au milieu du 4 voies. On saute sur les voitures on danse on chante.
Il est 23h40, j'entends encore les cris de chez moi...
Vivien, je t'adresse sportivement mes sincères condoléances.
J'ai de plus en plus de mal à y croire, mais ce n'est que du sport...
mardi 5 février 2008
Uruguay
Le weekend dernier avec Pauline on est allé en Uruguay pour le carnaval.
c'était très chouette, on c'est bien amusé et ça fait du bien de voyager, surtout pour Pauline que n'était pas sortie des Bon Aires depuis longtemps. Je ne vous cache pas que le voyage en bateau à travers le delta le plus large du monde, celui du fleuve de La Plata ( de 80 km quand même ) n'a pas été chose facile mais c'est principalement à cause d'une réservation foireuse sur le net, donc de ma faute. On a bien cru ne jamais pouvoir partir.
Finalement nous voila parti, et là bas c'était plutôt chouette mais le gros du carnaval était déja passé en fait, donc on est aller voir un spectacle dans un amphithéâtre au bord de la plage. Le spectacle dure 4h et fait intervenir 4 troupes différentes dans des styles différents. Le plus connu c'est la Murga, qui est une troupe de chanteurs qui se moque de l'actualité politique le plus souvent mais qui se moque en général. Puis il y a des humoristes et autres. Nous, on était pas très couvert parce qu'en Argentine il fait beau et plutôt chaud donc on avait pas spécialement prévu mais en Uruguay au bord du Rio De La Plata il y a beaucoup de vent et donc il fait frais, genre 15 degrés, du coup quand la murga a laissé la place à une comédie musicale type le roi soleil on s'est barré.
Le dimanche on est allé voir un défilé de rue, genre un groupe de tambours avec des danseuses, des danseurs et des vieux qui dansaient, avec beaucoup beaucoup de classe et dans une ambiance super sympa. On étaient genre 10 touristes au maximum parce que c'était pas un truc très connu et dans un quartier populaire pas dans le centre touristique.
Malheureusement ( ou heureusement pour certain... ) je n'avais pas mon appareil photo pendant tout ça. En fait, j'ai qu'une seule photo de l'Uruguay...
Mais par contre, le Dimanche soir à l'auberge de jeunesse, pendant qu'on regardait le SuperBowl avec un ami canadien qui parlait français ( mais pas un québécois ) on a fait des flims d'animation que vous allez voir maintenant :
Le décapsuleur:
La bataille navale qu'a mené Po:
Et le travail en collaboration que je n'arrive pas à uploader dans ce message donc que je vous met dans un autre. Et toc!
C'est la preuve qu'on était bien en Uruguay !
----------------
Listening to: Jim Murple Memorial - Love Was All I Had
c'était très chouette, on c'est bien amusé et ça fait du bien de voyager, surtout pour Pauline que n'était pas sortie des Bon Aires depuis longtemps. Je ne vous cache pas que le voyage en bateau à travers le delta le plus large du monde, celui du fleuve de La Plata ( de 80 km quand même ) n'a pas été chose facile mais c'est principalement à cause d'une réservation foireuse sur le net, donc de ma faute. On a bien cru ne jamais pouvoir partir.
Finalement nous voila parti, et là bas c'était plutôt chouette mais le gros du carnaval était déja passé en fait, donc on est aller voir un spectacle dans un amphithéâtre au bord de la plage. Le spectacle dure 4h et fait intervenir 4 troupes différentes dans des styles différents. Le plus connu c'est la Murga, qui est une troupe de chanteurs qui se moque de l'actualité politique le plus souvent mais qui se moque en général. Puis il y a des humoristes et autres. Nous, on était pas très couvert parce qu'en Argentine il fait beau et plutôt chaud donc on avait pas spécialement prévu mais en Uruguay au bord du Rio De La Plata il y a beaucoup de vent et donc il fait frais, genre 15 degrés, du coup quand la murga a laissé la place à une comédie musicale type le roi soleil on s'est barré.
Le dimanche on est allé voir un défilé de rue, genre un groupe de tambours avec des danseuses, des danseurs et des vieux qui dansaient, avec beaucoup beaucoup de classe et dans une ambiance super sympa. On étaient genre 10 touristes au maximum parce que c'était pas un truc très connu et dans un quartier populaire pas dans le centre touristique.
Malheureusement ( ou heureusement pour certain... ) je n'avais pas mon appareil photo pendant tout ça. En fait, j'ai qu'une seule photo de l'Uruguay...
Mais par contre, le Dimanche soir à l'auberge de jeunesse, pendant qu'on regardait le SuperBowl avec un ami canadien qui parlait français ( mais pas un québécois ) on a fait des flims d'animation que vous allez voir maintenant :
Le décapsuleur:
La bataille navale qu'a mené Po:
Et le travail en collaboration que je n'arrive pas à uploader dans ce message donc que je vous met dans un autre. Et toc!
C'est la preuve qu'on était bien en Uruguay !
----------------
Listening to: Jim Murple Memorial - Love Was All I Had
samedi 2 février 2008
Ghana 2 - 0 Morocco
Ben M.Sarkozy y vient pas au ghana...et pourtant!
Depuis le 20 janvier 2008, il n’y a plus qu’un seul endroit sur terre ou il faut etre et ainsi participer aux grands evenements mondiaux qui marqueront notre siècle ! Le Ghana ! qui accueille la 26eme coupe d’afrique des nations et ainsi les meilleurs joueurs et supporters au monde ! olaolaola ! l’ambiance est chaude, les télés sont dans la rue et les couleurs nationales omniprésentes ! achetez vous aussi votre t-shirt, votre bonnet, sifflet, trompette, porte clé aux couleurs du ghana et de la CAN ! ah, pardon, je veux dire la MTN (compagnie téléphonique) – Africa cup of nations !
J’ai donc enfilé mon slip spécial CAN et nos caméras étaient présentes lundi afin de couvrir le dernier match de poule de l’équipe du Ghana qui affrontait le Maroc !...Un match que tous les supporters ghanéens abordaient avec beaucoup de tension….pour se qualifier (ou presque), le Maroc devait gagner, le Ghana devait ne pas perdre…difficile équation qui promettait bien des
larmes, lundi soir à l'Accra stadium d’Accra! yahooo !


Dans l’effervescence qui précédait le match, les pickpockets du stade ont préférés mon téléphone à mon appareil photo, merci à eux, me permettant de vous rapporter ces images…et, en exclusivité au costa rica, en france, inde, turquie, argentine et tout partout la ou vous etes, voici le premier but par Michael Essien, enregistré par nos caméras (de l’autre coté du terrain, hélas). Bon, je l’admets, on voit rien du jeu (coup franc par dessus le mur, récupéré par Essien qui envoie le ballon d’une seule touche au fond des filets), c'est du aux exigences techniques pour mettre la video sur le blog, et je n’ai pas bcp vendu mes images d'ailleurs, mais l’ambiance est inclue.
Et oui ici, plus de politique...que du foot!
Tschuss!
Depuis le 20 janvier 2008, il n’y a plus qu’un seul endroit sur terre ou il faut etre et ainsi participer aux grands evenements mondiaux qui marqueront notre siècle ! Le Ghana ! qui accueille la 26eme coupe d’afrique des nations et ainsi les meilleurs joueurs et supporters au monde ! olaolaola ! l’ambiance est chaude, les télés sont dans la rue et les couleurs nationales omniprésentes ! achetez vous aussi votre t-shirt, votre bonnet, sifflet, trompette, porte clé aux couleurs du ghana et de la CAN ! ah, pardon, je veux dire la MTN (compagnie téléphonique) – Africa cup of nations !
larmes, lundi soir à l'Accra stadium d’Accra! yahooo !
Mais ce soir la, la domination des supporters ghanéens était sans équivalent (à leur tête le National Supporters Union - le NSU), et de même notre équipe ghanéenne était supérieure sur le terrain, nettement meilleure sur les duels très physiques de la partie et ne laissant q’une toute petite part du jeu aux marrocains… les deux buts de Michael Essien et Sulley Muntari (retenez bien ces noms mesdames et messieurs, l’avenir leur est promis!) ont concrétisés la suprématie du supporting ghanéen. Le Ghana avait plutôt déçu jusque la malgré ses deux victoires, mais désormais, avec son club de supporters très entrainé et un jeu comme il l’a montré lundi soir, plus rien n’est impossible…
je vous tiendrais au courant du possible réalisé.
Dans l’effervescence qui précédait le match, les pickpockets du stade ont préférés mon téléphone à mon appareil photo, merci à eux, me permettant de vous rapporter ces images…et, en exclusivité au costa rica, en france, inde, turquie, argentine et tout partout la ou vous etes, voici le premier but par Michael Essien, enregistré par nos caméras (de l’autre coté du terrain, hélas). Bon, je l’admets, on voit rien du jeu (coup franc par dessus le mur, récupéré par Essien qui envoie le ballon d’une seule touche au fond des filets), c'est du aux exigences techniques pour mettre la video sur le blog, et je n’ai pas bcp vendu mes images d'ailleurs, mais l’ambiance est inclue.
Et oui ici, plus de politique...que du foot!
Tschuss!
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